Comment nous avons perdu 230 euros chez CJ Affiliate (Conversant)

vers Virus Info

Play-Asia.com - Jeux Vita

logo du site
[accueil]  [chercher]


2007-05-24 00:00
review/Nintendo DS

Hotel Dusk : Room 215 (US)


Hotel Dusk : Room 515 est le second jeu de Cing sur Nintendo DS, le premier étant Another Code. Si ce dernier tombait dans le paranormal, Hotel Dusk propose une ambiance polar pure à 100 %. Le personnage principal ici est Kyle Hyde, ancien flic reconverti en vendeur itinérant. Suite à un ordre spécial de son patron, il se retrouve à l’hôtel Dusk, attendant ses instructions. Nous ne dirons rien de plus sur le scénario, sachez juste qu’il est excellent, et bourré à craquer de rebondissements.

Au premier lancement du jeu, on est frappé par la qualité de sa réalisation : personnages crayonnés animés (un peu comme dans le clip Take on me du groupe A-Ha), décors en 3D mais colorisés dans un style aquarelle... L’ensemble est vraiment agréable à regarder et les musiques collent parfaitement à ce qui se passe à l’écran.





La DS se tient comme un livre (pas d’inquiétude pour les gauchers, le jeu propose deux configurations), toutes les actions se font sur l’écran tactile. Lors des déplacements, une vue à la première personne est affichée sur l’écran de gauche, et une carte sur l’écran tactile pour contrôler ses déplacements. Ce choix est un peu regrettable car l’on a plutôt tendance à se concentrer sur la carte sans pouvoir profiter des environnements en 3D. Lorsqu’un endroit est observable, la zone est alors zoomée sur l’écran tactile, une barre glissante permettant de changer d’angle de vue, et il ne reste plus qu’à manipuler à loisir avec le stylet. Lors des dialogues, chaque interlocuteur est sur un écran.
Les menus sont représentés par le carnet de Kyle, où on trouve également l’inventaire, le résumé des actions précédentes, les profils des occupants de l’hôtel. Trois pages sont également disponibles pour pouvoir prendre des notes personnelles.

Le fait de tenir la DS comme un livre n’est pas anodin : Hotel Dusk contient du texte, beaucoup de texte. Heureusement, les dialogues sont très bien écrits, chacun des personnages s’exprimant à sa manière, possédant un caractère bien trempé et faisant preuve d’une réelle profondeur. La richesse des répliques leur donne une très forte crédibilité, renforcée par leurs poses et expressions très réussies. Les dialogues ressemblent vaguement à ce que l’on peut rencontrer dans Phoenix Wright, mais en beaucoup plus développés. Il est possible d’interrompre son interlocuteur pour poser des questions sur un point clé ou de poser des questions sur des points que Kyle a automatiquement retenus au cours de son enquête. Selon l’insistance dont on fait preuve, l’ordre dans lequel on pose ses questions et les réponses que l’on donne lorsqu’on nous interroge (Kyle n’hésite pas à faire preuve d’ironie, de sarcasme ou carrément à envoyer balader son interlocuteur), le déroulement de l’histoire ne sera pas tout à fait le même (par exemple, on se fera jeter de l’hôtel sans avoir accompli quoi que ce soit, le Game Over !).





En plus des dialogues qui occupent une place importante dans le jeu, il y a aussi des énigmes à résoudre. Les spécificités de la DS sont bien utilisées, dommage que le micro ait été ignoré.
Les énigmes sont dans l’ensemble assez simples, parfois elles sont tellement simples que l’on perd un temps fou à chercher une solution compliquée, alors qu’elle est sous nos yeux. A ce propos, il faut noter que le jeu est assez dirigiste et linéaire dans son déroulement, ce qui peut énerver lorsque l’on veut effectuer une action qui ne sera pas possible tant qu’on aura pas débloqué la suite « logique » d’évènements que veut nous imposer le jeu. Mais il se rattrape en proposant, parfois, plusieurs manières de résoudre des énigmes.

Hotel Dusk se décompose en 10 chapitres, avec un quiz à la fin de chaque afin de savoir si on a bien tout suivi. Tout le jeu se déroule dans l’hôtel, le temps d’une nuit. Le temps semble tout de même subir une certaine distorsion, vu que cela nous a pris à peu près 17 heures pour voir une fin. Une fin ? Eh oui une, car le jeu propose plusieurs fins, avec des scènes supplémentaires en relation avec les personnages secondaires selon nos actions pendant le jeu. De plus, lors de la seconde partie, certains dialogues changent, de nouvelles énigmes apparaissent et de nouveaux choix sont disponibles lors des interrogations. Ainsi la durée de vie peut augmenter très vite (et les personnages secondaires sont tellement attachants qu’il est très motivant de recommencer afin de savoir ce qui va leur arriver).

Au final, plus qu’un jeu, Hotel Dusk est une expérience. C’est avec un pincement au cœur que l’on quitte l’hôtel et ses occupants. Un jeu conseillé à tous, mais si vous n’aimez pas lire passez votre chemin ou alors essayez au moins le jeu afin de vous faire un avis, car il serait bête de passer à côté.

Rintintin






Hotel Dusk : Room 215 (US) sur Nintendo DS de type Aventure édité par Nintendo. Pour un joueur. Prix : 40 €. Note : 4 sur 5







Vous aimez cette page ? Partagez-en le lien !

Facebook

Twitter

LinkedIn

Reddit

Vous pouvez recopier librement le contenu de cette page ailleurs (en indiquant le lien de cette page), mais sans le modifier ni en faire un usage commercial. Ce contenu est sous licence Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.
Creative Commons License

Play-Asia.com - Jeux Vita

[homepage]  [RSS]  [archives]
[contact & legal & cookies]  © ACBM