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2014-03-27 00:00
review/iPhone

Out There


« Engagez-vous », qu’ils disaient, ce sera « l’aventure de votre vie ». Je n’étais pas le premier, ni le dernier, à partir pour une lointaine Lune dans le but de la terraformer. Sauf que je suis peut-être le seul à vivre cette aventure exceptionnelle. Croyez-moi, se réveiller à plusieurs années-lumière de sa destination, ça fait quelque chos ! Et plus encore, quand on voit sur son radar une lueur blanche venue d'ailleurs ! Elle me... parle ? Au même moment, mon vaisseau m'indique les coordonnées d’une planète inconnue. Je devrais peut-être y aller ? Après tout, qu’est-ce que je peux bien faire d’autre ? C’est ainsi que débute le jeu de Mi-Clos Studio sur iPhone/iPad : Out There.

Jour 1 : mon nouveau jouet s’appelle « le plieur d’espace », il a été offert par cette gentille lueur. Ne me demandez pas comment, je suis moi-même incapable de l'expliquer. Il est intégré à mon vaisseau et me permet de voyager de galaxie en galaxie en quelques secondes. C’est bien pratique quand la plus proche planète est à des années lumières. J’ai donc un espoir de rentrer ?

Jour 7 : cette étoile naine bleue possède en périphérie quelques planètes. Allons les visiter peut être que j'y trouverai de quoi faire fonctionner ma brouette spatiale ? L’une est un agrégat de métaux et je peux, grâce à la foreuse du vaisseau, la creuser afin d'y récupérer des matériaux. Cependant, je dois prendre soin de mon matériel, car celui-ci peut subir une avarie à tout moment. Et je crains de ne pouvoir trouver de boutiques de bricolage dans le coin. Enfin, avec mes connaissances en mécanique, je pourrais toujours le retaper un petit peu. Par contre, il faudra un jour que je trouve les plans de cette superbe machine, histoire d’assurer ma survie en cas de plus gros pépin. Le fer récupéré sur cette planète me permettra de retaper mon vaisseau au besoin. Les autres éléments ne me sont pour le moment d'aucune utilité, mais je préfère être une fourmi et les stocker, même si dans mon 20 m[sup]3[/sup], la place est limitée.

Jour 8 : juste à côté de la lune de métal, j’ai trouvé une sorte de boule d’hydrogène et d’hélium. Parfait ! Ces planètes, si elles ne sont pas trop rares, me serviront de pompe à essence cosmique. La sonde fait bien son travail et je stocke quelques tonnes d'hydrogène.

Jour 17 : j’ai changé de galaxie, car l’ancienne n’avait plus rien à m’offrir. J’en profite pour me rapprocher de ce point lumineux, si loin. Dans le nouveau système, je détecte sur mon télescope une planète possédant une atmosphère respirable. Je vais enfin pouvoir me dégourdir les jambes et faire le plein d’oxygène dans mes cuves. J’en profite pour rencontrer les entités qui vivent sur cette planète. Ils parlent une langue incompréhensible. Mais je crois cerner des sens aux mots et les notes dans un calepin. A priori, j’ai fait bonne figure puisque ceux-ci me fournissent les plans d’un nouveau système que je pourrais greffer à mon système de propulsion interplanétaire. Si je trouve du thorium, je pourrais le fabriquer. Pour le moment, je survis. Étonnant, à croire que ce monde était prévu pour m’apporter tout ce dont j’avais besoin.

Jour 19 : j’ai rencontré un drone. Il avait l’air de vouloir sonder mon vaisseau. J’ai préféré l’attaquer avec un fer à souder, de peur qu’il abime ma carlingue. Pas de chance, c’est moi qui ait fait un trou ! J’ai pris plusieurs heures à colmater la brèche avec le peu de fer que j’avais trouvé précédemment. Le temps est long...

Jour 60 : j’ai enfin trouvé du thorium. Par contre, mes réserves d’énergies sont basses. Cela sera peut-être mon dernier saut.

Jour 65 : j’ai, enfin, trouvé une de ces planètes-essence. J’en profite pour faire le plein et construire la Stase Tau que m’ont donné les extra-terrestres de la première planète. J’en ai rencontré d’autres depuis, mais personne n’a été aussi gentil que ces sortes de bactéries. Je commence à peine à les comprendre mais, la bonne nouvelle, c’est qu’ils parlent tous un langage universel.

Jour 120 : je commence à entendre des voix, mon vaisseau subit les dégâts du temps et on peut dire que je ne le ménage pas. Plus je m’approche de cette lueur, plus j’ai l’impression que je n’y arriverai jamais. C’est si difficile de survivre quand les événements s’acharnent. Pas plus tard que ce matin, j'ai dû encaisser une explosion solaire. Hier, c’était une bande d’aliens belliqueux. Demain ? Je ne sais pas, mais ici c’est la guerre, les peuples ont l’air de se détester. C’est d’autant plus difficile que je ne suis pas armé et surtout seul.

Jour 240 : alors que j’étais à deux doigts de manquer d’oxygène, j’ai trouvé un vaisseau abandonné. Celui-ci est plus spacieux, plus confortable, et plus rapide. De toute évidence, sans cela, j’étais perdu.

Jour 349 : les planètes s’enchainent et se ressemblent. Je fore, je sonde. J’ai des stocks de fer et d’hélium. A priori, tout va bien. Oui, mais je suis toujours seul, je m’ennuie à effectuer des tâches répétitives. A quoi bon survivre si je ne fais rien. Le Taylorisme n’a jamais été ma passion.

Jour 380 : j’ai rencontré un cube aujourd’hui, un peu comme dans 2001 L’Odyssée de l’Espace. Il m’a parlé, et m’a indiqué une autre planète à visiter. Voilà qui relance mon intérêt pour ce monde.

Jour 402 : cette fois, je croise des aliens. Au lieu de discuter, ils me tirent dessus. J’ai perdu des données dans l’ordinateur principal, le pire étant la perte des plans des sondes de récupération d’hydrogène. Si celle-ci venait à exploser je serais définitivement perdu. Je me garde en tête d’aller visiter leur planète à ces sauvages histoire de leur dire le bien que je pense de leur méthode.

Jours 445 : je suis proche de la planète indiqué par le cube, j’y vais. Et là, j’apprends la terrible vérité...

Game over, votre score est de 44 500... Quoi  ? Non... Comment, comment peut-on finir ainsi une partie ? Alors qu'Out There nous offre un monde si vaste à explorer et de nombreuses technologie à étudier... Après tout, l’espace est immense, il nous restait des milliers de planètes à visiter. Pourquoi faire subir cela aux joueurs, après tant d’efforts, à faire, et à refaire la même chose ? Le gros problème d’Out There est l’inégalité de son scénario, l’inégalité de sa difficulté, l’inégalité de nos forces face à « l’ennemi ». Ennemi qui n’est d’ailleurs pas physique, mais psychologique. C’est bien de l’ennui dont nous parlons ! Celui-ci vous guettera après des dizaines de planètes visitées à refaire les mêmes gestes.

D’un point de vue technique, Out There est irréprochable. Et pourtant, les développeurs de Mi-Clos Studio ont perdu les sources du jeu lors de la Gamescom 2013... C'est donc un travail encore plus remarquable qui a été réalisé. Reste que c’est le côté narratif qui pêche. Certes la nostalgie ressentie, avec ce côté Livre dont vous êtes le héros qui est très agréable, même si certaines actions sont étonnantes. C’est d’ailleurs cet aspect qui vous donnera peut-être envie d’y retourner, mais surement pas les quelques fins différentes proposées. Car les aliens nous prennent clairement pour l’idiot du village, et nous, nous suivons encore plus bêtement leurs directives.

Reste que pour 3,59 euros, vous avez le droit à un sympathique rogue-like jouable sur iPhone/iPad sans le stress d’un Faster Than Light (qui est beaucoup plus orienté action). Finalement, Out There, c'est comme la pâte de fruit : agréable à déguster, mais rapidement, on se rend compte que l'on ne va pas pouvoir en consommer autant qu'on l'aurait souhaité au début. Out There est un bon jeu donc, mais sûrement pas le « messie » que certains ont cru apercevoir.

Manoloben







Out There sur iPhone de type Aventure édité par Graines de SOL. Pour un joueur. Prix : 3,59 €. Note : 4 sur 5




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