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2010-11-02 00:00
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Paris Games Week 2010 : compte-rendu d'un salon festif mais auquel il manque quelque chose


La première édition du salon Paris Games Week s'est tenue du 27 au 31 octobre au Parc des expositions de la Porte de Versailles (en attendant l'ouverture du Micromania Game Show le lendemain). La rédaction de Pockett Videogames vous propose son compte-rendu. Verdict : peut mieux faire !

Pour cette première édition, le SELL a vu grand, en choisissant le gigantesque Hall 1. Dès l'entrée, on est assommé par le bruit. La sonorisation des stands est poussée à fond. Des voitures de course, des jolies hôtesses (plus belles qu'au Mondial de l'Automobile), des célébrités du monde du sport et du spectacle, des démonstrateurs et joueurs qui s'agitent dans tous les sens grâce aux jeux de danse utilisant des capteurs Wii, Move et Kinect. C'est la fête, et ce avant même l'ouverture publique du salon !

En effet, le 26 octobre au soir, le SELL a invité les professionnels de l’industrie du jeu vidéo (revendeurs, journalistes, etc.) et leurs enfants. 2 000 à 3 000 personnes auraient fait le déplacement, selon les organisateurs (la police n'était pas là pour comptabiliser...). Contrairement aux journées destinées aux joueurs « lambda », les exposants organisaient parfois un buffet pour attirer les visiteurs chez eux plutôt que chez le voisin (lire encadré).

Une PSP à l'agonie
Si on s'en tient aux jeux qui ont été montrés lors de la Paris Games Week, la PSP est en train de vivre ses derniers instants. Ne trouvant aucune console portable sur l'immense stand Sony, nous demandons à une hôtesse « où se trouvent les PSP ? ». Et elle de nous répondre « partout ! », en accompagnant ses mots d'un grand geste des bras désignant les PlayStation 3. Il faut savoir que les hôtesses ne sont que rarement employées directement par les marques. Elles travaillent généralement pour des agences spécialisées et vont d'évènement en événement, où elles n'ont généralement qu'une très courte formation.

Finalement, on trouvera deux PSP, presque cachées avec InVizimals Shadow Zone en avant-première, ainsi que Eye Pet. Ce qui n’aura pas empêché un visiteur malhonnête de voler une caméra de démonstration. Et les hôtesses d'en surprendre un autre affairé à casser l'anneau par lequel été attachée PSP. A notre connaissance, les dernières PSP se trouvaient sur le stand Namco-Bandai, avec le jeu Dragon Ball Z : Tenkaichi Tag Team (déjà disponible).

Sur DS, la situation est à peine meilleure. Sur le stand Nintendo, on pouvait essayer en avant-première Golden Sun : Dark Dawn ou Marie-Antoinette et la guerre d'indépendance américaine. Ou Professeur Layton et le Destin Perdu, déjà sorti. De même que Dragon Quest IX, qui occupait plus de place que n'importe quel autre jeu (même Donkey Kong Country). La firme de Kyoto récompensait d'une originale manière ses clients en permettant aux propriétaires d'une cartouche de ce jeu de télécharger des contenus supplémentaires. Malheureusement, aucune 3DS n'était sur le salon. Les joueurs japonais seront les premiers à avoir cette chance, prochainement.

Activision présentait, caché dans un coin, son Zhu Zhu Pets : Les Animaux de la Forêt à venir sur DS. Warner, son Super Scribblenauts déjà montré à la Gamescom et sorti pendant la Paris Games Week. Sega montrait un jeu en avant-première : Sonic Colours.

Et les machines de salon ?
Sur consoles portables, ce salon est donc une grosse déception. Et sur consoles de salon ainsi que sur ordinateurs ? Là, même constat : beaucoup de jeux déjà disponibles en magasins français. Mais, heureusement, il y a quelques exceptions de taille comme les avant-premières : Gears of War 3, Deus Ex, Call of Duty: Black Ops, Gran Turismo 5...

Sur le stand Nintendo, de vastes salons façon appartement ont été reconstitués autour de Wii avec des canapés, etc. Lors de nos différents passages, peu ou pas de visiteurs. Des bornes classiques supplémentaires auraient été préférables... Sur plusieurs autres stands, les hôtesses sont forcées de jouer sur des bornes inoccupées. Mais visiblement cela ne les enchante guère, l'ennui se lit sur leurs visages. Heureusement pour elles, le salon fera le plein pendant le week-end. Au total, d'ailleurs, 120 000 visiteurs auraient fait le déplacement.

Pendant que les parents visitent le salon, ils peuvent laisser leurs enfants dans un espace dédié, où ils trouveront jouets et... jeux vidéo. Au moment de notre passage, aucun enfant n'est là. Un animateur nous explique que, selon lui, c'est logique : les enfants veulent sans doute aller sur les stands avec leurs parents. Certaines bornes sont éteintes, parce qu'il manque tel ou tel élément. Des consoles Vtech sont allumées, mais il s'agit de Vmsile et Vsmile Pocket, un modèle vieillissant qui a été remplacé par la Mobigo, curieusement absente, elle. L'animateur nous explique que ce matériel vient de la Kidexpo, un salon qui s'est tenu quelques jours plus tôt au même endroit.

Un salon très incomplet
En fait, cette Paris Games Week ne représente pas tout le jeu vidéo. Seulement une partie. Des éditeurs n'ont pas fait le déplacement : 505/Digital Bros, Nobilis, Focus Home Interactive, Koch Media/Deep Silver... Aussi le jeu vidéo, ce n'est pas seulement les consoles et les disques pour PC. Il manque les jeux pour téléphones et les jeux jouables directement depuis un navigateur par exemple, des secteurs qui n'ont rien de négligeable. En tout cas, il manque bien plus que les 5 % évoqués par le secrétaire général du SELL quand il affirme représenter 95 % de l'industrie. En pratiquant des prix de location du mètre carré onéreux et en refusant de faire des pavillons pour regrouper des structures aux moyens plus modestes, les organisateurs du salon se sont privés d'un vivier de création. Tous ces studios qui, à la Gamescom ou dans d'autres manifestations, montrent des jeux novateurs qui seront vendus par téléchargement (DSiWare, PSP Mini...) ou pour lesquels un éditeur est cherché - des français obligés d'aller à l'étranger pour montrer leur travail... Toutes ces présentations qui permettent d'avoir des retombées dans la presse et donc de donner une meilleure visibilité à l'évènement. D'ailleurs, au final, la Paris Games Week ne semble pas intéresser la presse internationale, contrairement à la Gamescom par exemple, où des milliers de journalistes étrangers sont allés. Au passage, pour un salon qui veut faire partie des évènements d'envergure internationale, signalons ce qui peut être perçu comme une faute d'orthographe en anglais : le « s » à « Games » dans son nom, Paris Games Week.

Trop axée sur l'aspect mercantile de base, la Paris Games Week oublie donc la création (rien sur les jeux d'après-demain, aucune exposition d'œuvres d'art non plus...) mais aussi l'histoire de son industrie (aucune vieille machine pour montrer le progrès...) ou les traditionnels concours de cosplays par exemple. Des choses qui donnent un supplément d'âme à un salon et qui font que les visiteurs repartent avec encore plus de souvenirs de leur journée. Des choses qu'on trouvait au Festival du Jeu Vidéo, un festival qui, lui, pêchait par l'absence des éditeurs. Alors pourquoi ne pas enterrer la hache de guerre, regrouper les différents salons parisiens et nous proposer enfin un événement plus complet, plus varié et plus intéressant l'année prochaine ? Aux dernières nouvelles, ce serait prévu. Car si la Paris Games Week se déroule dans le gigantesque Hall 1, elle n'en occupe en réalité que le tiers. Pour l'année prochaine, il serait possible de faire trois fois plus grand... Mais il faudra aussi occuper les halls adjacents pour égaler les plus grands salons du monde.



Des petits fours
Voici, en guise d'anecdote, un compte-rendu des buffets sur les différents stands. Précisons que le but n'était pas de se restaurer (nous avons diné en dehors du salon) mais juste de goûter pour évaluer la qualité des mets servis. Outre la qualité de l'emplacement, la taille du stand et le nombre de personnes à travailler dessus, c'est un autre critère pour voir qui investit dans sa communication et qui préfère faire des économies en ces temps de vaches maigres.

Ainsi, près de l'entrée, la Fnac proposait cacahouètes et fruits secs. « Economique » serait le meilleur adjectif pour caractériser ce buffet. En bout de salon, sur le stand de notre confrère Jeuxvideo.fr, on pouvait goûter des sushis faits sur place... jusqu'à ce qu'une personne nous demande si on avait été invité. Il y avait, parait-il, un contrôle pour entrer sur le stand. Nous n'avions vu ni barrière, ni qui que ce soit employé à cette tâche. Par contre, en plein milieu du salon sur l'immense stand Sony, une zone centrale était clairement délimitée et surveillée par des molosses. Ne trouvant pas de PSP ailleurs, nous nous sommes dirigés vers cette parcelle privatisée pour voir ce qu'il y avait. Nous avons été immédiatement refoulés, faute d'invitation de la part du géant japonais. Ubisoft proposait de classiques petits fours, corrects, mais en quantité trop faible par rapport au nombre de visiteurs, et ils se sont rapidement retrouvés épuisés (les petits fours, pas les visiteurs). Electronic Arts avait fait un effort particulier, à l'occasion du lancement du jeu Les Sims 3 sur consoles. Au menu, de la nourriture plus ou moins artificiellement teintée en vert, la couleur de la pierre qui sert de symbole au jeu. Pas forcément ragoûtant mais fichtrement original. Citons la glace aux petits pois, par exemple. Dernière halte gastronomique chez Microsoft, où le programme du jour est : régime. Rien à manger, juste à boire. Quant aux autres stands non évoqués ici, c'est qu'ils ne proposaient rien. Et, pour finir, signalons que nous avons manqué de temps pour aller voir les jeux vidéo au salon du chocolat qui se tenait dans le hall voisin...








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